Des talibans de la très instable vallée de Swat, dans le nord-ouest du Pakistan, ont interdit aux filles d’aller à l’école à partir de janvier et menacé de tuer toutes celles qui braveraient cet ordre, ont annoncé jeudi des responsables locaux.

L’interdiction a été décrétée cette semaine par un chef taliban local, Shah Durran, dans un message diffusé par une station de radio illégale de la région, selon les mêmes sources.

« Nous avez jusqu’au 15 janvier pour arrêter d’envoyer vos filles dans les écoles. Si vous passez outre cet avertissement, nous tuerons ces filles », a déclaré le chef taliban, selon un responsable local.

« Nous avertissons également les écoles qu’elles ne doivent accueillir aucune fille, sinon nous ferons exploser leurs bâtiments », a-t-il ajouté selon la même source.

La vallée montagneuse de Swat était jusqu’à l’an dernier une destination touristique populaire, où se trouve notamment la seule station de ski du pays.

Mais elle est devenue un terrain d’affrontement depuis qu’un chef religieux radical, Maulana Fazlullah, lié au mouvement des talibans pakistanais, mène violemment campagne pour y imposer la charia (loi islamique).

Des combattants talibans ont déjà détruit de nombreuses écoles publiques dans la vallée, selon des habitants, dont certains font désormais l’école aux filles dans leurs foyers.

Officiellement, 1.580 écoles sont toujours recensées dans la vallée de Swat, autrefois connue pour ses établissements scolaires de haut niveau, a précisé à l’AFP un responsable du ministère pakistanais de l’Education, Naeem Khan.

Mais le secteur éducatif a beaucoup souffert des violences et affrontements entre les rebelles liés aux talibans et les forces de sécurité pakistanaises.

Selon M. Khan, les talibans ont déjà détruit 252 écoles, dont « la plupart où les garçons et les filles étudiaient ensemble », et seules quelques écoles sont encore ouvertes à Mingora, la principale ville de la région.

En mai dernier, le gouvernement a conclu avec les rebelles un accord dans lequel il s’engageait à retirer progressivement ses troupes et à mettre en place un système judiciaire islamique en échange de la fin des violences, qui n’a toutefois pas empêché celles-ci de se poursuivre.

Source AFP – Jeudi 25 décembre

talibans1 Pakistan: des talibans menacent de tuer les filles qui iraient à lécole
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Pour terminer notre série « la civilisation progresse chaque jour »…

Arabie saoudite – Découvrir les 2 yeux, c’est indécent. Halal : Le niqab cyclope
niqab

Deux yeux perçant la noirceur du voile, c’est encore trop de séduction pour le Cheikh saoudien.

Bien que le niqab porté par certaines femmes couvre tout sauf les yeux, certains imams ont dénoncé ce vêtement comme trop révélateur !

Ils ont jugé que pour empêcher l’indécence et les clins d’oeil, les femmes devront porter de nouveaux niqabs qui ne découvrent qu’un seul oeil.

« De cette manière, si elles font un clin d’œil, on pensera qu’elles clignent des yeux », ont déclaré les imams.

Cheikh Muhammad al-Habadan dit que « montrer les deux yeux encourage les femmes à se maquiller les yeux pour être séduisantes ».

L’avenir de la femme ?
cyclope Ouvrir loeil et le bon...Cheikh Habadan, un religieux ultra-conservateur qui aurait une grande influence parmi les religieux saoudiens, répondait à des questions sur la chaîne de télévision musulmane par satellite Al-Majd.

niqab Ouvrir loeil et le bon...

Puisqu’on y est, je vous renvoie vers article très intéressant « Le voile en Islam – ce que dit le Coran ! », interview d’un spécialiste de l’Islam, le Professeur Mahmoud Azab, professeur titulaire d’islamologie à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (langues « O »). On y apprend entre autres que le Coran ne parle pas du voile, et appelle simplement les femmes à la bienséance…

AN : Comment le voile est-il évoqué dans le texte du Coran ?

MA : Le terme « voile » en français, celui que l’on porte sur la tête, est utilisé comme traduction du mot arabe « hijab ». Et du point de vue du linguiste, cette traduction est un glissement de sens. Le thème du hijab est abordé huit fois dans le Coran. Et pas une seule fois pour désigner l’habit dont la femme devrait se couvrir la tête. […]

AN : Vous nous dites donc que les musulmans qui utilisent le mot « hijab » pour désigner le voile qui couvre la tête des femmes commettent un contre sens ?

MA : Oui. Ils commettent un contre sens linguistique par rapport au vocabulaire coranique. Et les femmes musulmanes qui disent que le hijab est cité dans le Coran se trompent sur le sens du mot. Elles doivent comprendre le sens donné au mot. […]

MA : Vous avez probablement raison. Le Coran vise d’abord à la préservation sociale. Et dans cette lecture, il invite plus à la bienséance qu’à la pudeur avec sa connotation sexuelle, du moins lorsqu’il traite des habits. Mais les injonctions qui visent à la bienséance vestimentaire ne concernent pas que la femme ! Et c’est là une erreur majeure commise par les interprètes qui n’ont pas assez étudié. A chaque fois que le Coran parle de la tenue vestimentaire, il parle aux deux sexes.

Rappelons enfin cette citation truismique des Guignols :

Dieu n’est qu’une hypothèse et l’abus de religion peut nuire gravement à la santé

et celle-ci, jolie conclusion :

Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. – Albert Einstein

L’humanité progresse à grands pas : Maroc : un cheikh autorise le mariage des filles de neuf ans

Marier des fillettes dès l’âge de neuf ans? L’islam le permet, a répondu dernièrement le cheikh marocain Mohamed Ben Abderrahman Al Maghrawi, par une fatwa publiée sur son site Internet maghrawi.net. Intitulé «âge du mariage», cet avis religieux n’y est d’ailleurs pas allé par quatre chemins. Le corps d’une fillette de neuf ans lui permet d’avoir des rapports sexuels et de s’unir à un homme. D’ailleurs, le prophète Mahomet a montré l’exemple, a ajouté le théologien marocain. Aïcha, sa troisième épouse, avait six ans quand il s’est marié avec elle et neuf ans quand il a eu des relations sexuelles avec elle. Depuis, la polémique enfle au Maroc. C’est un appel à la pédophilie, crient des voix de plus en plus nombreuses. Ratiba, pédiatre à Casablanca, n’en revient pas.

« C’est de la folie. En Europe, de tels propos seraient condamnés par la justice. Mais au Maroc, les intégristes ont des pratiques d’un autre âge et on les laisse faire. »

Vers une crise des caricatures bis Si le sujet des mariages précoces dans le monde arabe est si chaud d’Alger au Caire en passant par Tunis, Casablanca ou Dubaï, il le doit aussi à la plume de l’Américaine Sheryl Jones. Dans son roman « Le Joyau de Médine », qui va paraître fin octobre à Londres, l’écrivaine raconte la vie d’Aïcha, l’épouse préférée du prophète de l’islam. Un coup de tonnerre digne de l’affaire des caricatures, a estimé son éditeur américain qui a refusé de se lancer dans l’aventure. D’autres pays hésitent à publier ce roman, basé sur des faits historiques sur la vie conjugale de Mohammed mais librement adaptés.

Et les frileux n’ont pas tort. L’éditeur anglais, Martin Rynja, a été la cible, d’un attentat au cocktail Molotov. Sur Internet, les salafistes promettent le pire à l’auteur et aux éditeurs. Pour eux, l’Occident crache encore une fois sur le prophète de l’islam. Leur vengeance sera sans limite, avertissent-ils en ajoutant que Mohammed avait montré l’exemple. Romancer sa vie avec Aïcha, qui malgré son jeune âge est considérée comme la « mère des croyants », et surtout accuser le Prophète de pédophilie est, pour les intégristes, une insulte suprême qui mérite la mort. Mourad Bekkouri a saisi la justice.

Cet avocat de Rabat, a porté plainte contre le cheikh marocain Al Maghrawi. « Je considère sa fatwa comme une atteinte aux droits de l’enfant et un appel au viol et à la pédophilie. C’est une remise en question de la “moudawana”, le code de la famille qui fixe l’âge minimum du mariage des filles au Maroc à dix-huit ans. » Face à la pression des progressistes, le roi Mohammed VI a fermé le siège de l’association de Mohamed Al Maghrawi à Marrakech, ainsi que ses maisons coraniques implantées partout au Maroc. Et le parquet de Rabat a ouvert une enquête judiciaire contre le « cheikh pédophile ».

Mais le problème reste entier dans le monde musulman. D’Egypte à la Jordanie, en passant par l’Arabie Saoudite ou l’Irak, la question des mariages précoces enflamme les foules et délie les langues. Le calvaire de Noyoud Nasser Au Yémen, le calvaire de Noyoud Nasser, 8 ans, qui avait osé demander le divorce deux mois après ses noces, a provoqué un tollé au-delà des frontières de la péninsule arabique. La fillette a accusé son ex-mari, de vingt-deux ans son aîné, d’abus sexuels et son père de mariage forcé. Une première dans ce pays où la loi n’impose pas d’âge pour une union. Et dont le parlement ne veut pas en fixer malgré la demande d’amendement de la loi déposée par un mouvement féministe yéménite. Il proposait que le mariage soit interdit avant l’âge de dix-huit ans.

Noyoud+Nasser Mariées à neuf ans ?Crédits photo : AFP

Vous pourrez lire son incroyable histoire ici

Autre histoire qui a défrayé la chronique : les noces d’un homme de soixante ans avec une fillette de dix ans en Arabie Saoudite. Quelques figures intellectuelles se sont indignées et ont demandé l’intervention du roi Abdallah pour empêcher cette union. Sans succès. La polémique a également rebondi au Bahreïn où le gouvernement veut fixer la majorité sexuelle à dix-huit ans. Mais il y a de la contestation. Les milieux islamistes purs et durs se contenteraient volontiers de quinze ans voire dix ans. Issa Al-Qassem, un ouléma du pays du Golfe, a ainsi affirmé : « Les musulmans doivent rejeter cette décision politique qui porte atteinte à leur Prophète. Nous devons rester libres de nous marier très tôt. »

Abd Al-Hamid Al-Ubeidi, expert irakien en loi islamique, abonde. Lui aussi fait l’apologie du mariage précoce en estimant que les filles musulmanes sont mûres plus rapidement que les occidentales. Il affirme dans l’un de ses prêches : « Dans des pays froids, comme la Russie, la Biélorussie, la Scandinavie, la Nouvelle-Zélande, le Canada, une fille ne peut atteindre sa maturité sexuelle avant vingt-deux ans. Chez nous, c’est beaucoup plus tôt à huit ou dix ans. » Argumentation stupide, peste Ratiba : « Si beaucoup de salafistes aiment se marier avec des mineures, des filles avec des dents de lait, c’est pour suivre les préceptes de Mohammed, disent-ils. C’est aussi pour mieux les “éduquer”, voire les dominer. Ils ne pourraient pas les manipuler de la même manière si elles avaient trente ans. »

Source Rue89

filles-9-ans-un-oeil Mariées à neuf ans ?

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Allez, on va rattraper quelques sujets…

Allez, le premier, un bout d’épilogue sur le sujet du mariage qui avait été annulé à cause de la non virginité de l’épouse.

Ma remarque rejoints celle de ce post : sérieusement, ce n’aurait pas été des musulmans mais des cathos intégristes à Neuilly, pensez-vous qu’on en aurait autant parlé ? Moi, je ne crois pas… Bref…

Pour le fond, je ne peux que vous renvoyer à l’analyse passionnante de Maître Eolas sur ce post-ci : N’y a-t-il que les vierges qui puissent se marier ?

Mais en synthèse, juridiquement, l’affaire est simple, on va la jouer scientifique :

1°) A et B veulent se marier
2°) pour A, il est fondamental que B ait une certaine qualité essentielle QE
3°) B lui ment en lui disant l’avoir, sachant que si elle dit la vérité, A ne l’épousera pas
4°) ils se marient
5°) mais n’auront aucun enfant, car A découvre que B lui a menti, ce qu’elle confirme.

6°) au bout de quelques mois A et B saisissent la justice, en disant la vérité, et en demandant l’annulation de ce mariage basé sur la tromperie

7°) le juge, forcément annule, tout le monde est d’accord en plus !!!! Ça évite un divorce avec ses conséquences lourdes

Bon, bref, simple, non ?

Cette nullité repose sur l’article 180 du Code civil :
Le mariage qui a été contracté sans le consentement libre des deux époux, ou de l’un d’eux, ne peut être attaqué que par les époux, ou par celui des deux dont le consentement n’a pas été libre, ou par le ministère public. L’exercice d’une contrainte sur les époux ou l’un d’eux, y compris par crainte révérencielle envers un ascendant, constitue un cas de nullité du mariage.

S’il y a eu erreur dans la personne, ou sur des qualités essentielles de la personne, l’autre époux peut demander la nullité du mariage.

Cet article protège le consentement des époux, qui doit être libre et sincère.

Et bien qu’arriva-t-il ? Purent-ils refaire leur vie au plus vite ? Et bien non, la presse et les politiques s’en mêlent, donc, en appel, l’annulation est annulée !

Le couple reste marié, merci les potes !

Alors, venons au fond, ou plutôt ici à la forme ! La « Qualité Essentielle ». Késako ? Mais justement, on ne peut répondre !!!! Ce n’est pas à la loi et à l’État de définir ce qu’est une qualité essentielle ! Et je le lui en dénie même ici publiquement le droit (non mais !) – ce serait le chemin vers la dictature et ou la théocratie…

Elle n’est essentielle que dans le corpus de croyances et valeurs du partenaire !! Elles varient donc, et ne sont pas les mêmes d’un individu à l’autre. La preuve de cette qualité, c’est que l’autre ne voudra pas se marier sans elle.

Donc, la jurisprudence a considéré que, ponctuellement, une QE pouvait-être : l’existence d’une relation extraconjugale que l’époux n’avait nullement l’intention de rompre ; la qualité de divorcé (qui fait obstacle à la tenue d’un mariage religieux chrétien) ; la qualité d’ancien condamné ; la qualité de prostituée ; la nationalité ; l’aptitude à avoir des relations sexuelles normales (le jugement ne définit pas la relation sexuelle normale, pour la plus grande tristesse des étudiants en droit) ; la stérilité ; la maladie mentale ou le placement sous curatelle.

Bon, ici « QE = Virginité ». Bon, peut importe, toutes les conditions sont réunies. La mariage est annulé pour tromperie et mensonge, pas pour absence de virginité. Et cela me semble normal.

Tout comme aurait été une annulation pour « QE = échangiste » – le mari échangiste a le droit de ne pas se retrouver avec un bigote si on lui a promis une échangiste.

Peu importe le fond finalement, il ne concerne que ce couple et leur libre arbitre. Il n’y a et ne doit y avoir aucun jugement de valeur.

Plus consumériste, si je commande sur Amazon un livre de Noam Chomsky et que je reçois les mémoires de Jean-Pierre Foucault, je demande l’annulation de la vente. Pour cela, je n’ai à justifier ni mon gout de l’un, ni mon dégout de l’autre, sur lequel je ne porte pas de jugement général. J’ai été trompé, cela suffit, je n’ai pas à me justifier.

Dernier point, pour provoquer un peu dans le délire ambiant.

OUI, je défend ici le droit du monsieur à vouloir une femme vierge. On n’est pas en dictature. Je regrette ce choix, je ne suis pas d’accord, bien entendu, mais c’est le sien.

Alors les beaux parleurs, ils feraient mieux de se bouger pour éduquer les femmes et les aider à fuir certains contextes familiaux afin qu’elles refusent ces demandes – ce qui, par simple darwinisme bloquant toute forme de reproduction devrait conduire à la rapide extinction de cette mentalité. Mais bon, c’est moins simple que d’envoyer un mail à Libé depuis son duplex du 6ème arrondissement…

En conclusion, l’annulation d’un mariage ne peut qu’être consensuelle, puisqu’elle nécessite 4 preuves :
1°) preuve que la qualité est essentielle pour A (quasi impossible à prouver)
2°) preuve que B n’a pas la qualité essentielle QE (pas toujours simple à prouver)
3°) preuve que B n’a pas dit la vérité à A (bon courage)
4°) preuve que, si B a menti, B savait que la qualité était essentielle pour A (re bon courage)

Disons, c’est implaidable si les époux ne font pas une demande conjointe, à moins qu’ils n’aient communiqué que par huissier avant le mariage…

Laissons-les couples tranquilles, dans ce cas (purée, ils ne demandaient rien à personne les deux, en plus !)…

« Le mariage c’est résoudre à deux les problèmes qu’on n’aurait pas eus tout seul. » [Sacha Guitry]

P.S. pour les fins juristes, vous trouverez ici la seconde analyse passionnante de Maître Eolas sur ce post-ci : L’arrêt de la cour d’appel de Douai du 17 novembre 2008, annulant l’annulation du mariage de Lille qui a eu lieu à Mons en Baroeul

?

La barbarie est toujours là, certes :

Toulon, Mariage forcé : une lycéenne violentée par sa famille

(Reuters) Une lycéenne de 18 ans d’origine algérienne a été victime de violences aggravées de la part de sa famille, la semaine dernière à Toulon, parce qu’elle refusait d’être mariée en Algérie à un homme de 30 ans et entretenait une relation avec un jeune homme non musulman, a-t-on appris le mardi 11 novembre. La jeune fille, qui a été enlevée et séquestrée quelques heures, a eu le visage et l’abdomen lacérés par un couteau. Le parquet de Toulon a ouvert une information judiciaire pour « enlèvement, séquestration, violences aggravées », confiée au juge d’instruction Jean-Pierre Buffoni.

Maintenue par ses deux sœurs.
L’affaire remonte au 4 novembre. Ce jour-là, la jeune fille qui, après une dispute avec son entourage familial, habite depuis une semaine avec son petit ami, comme elle élève de terminale dans un lycée toulonnais, est attirée dans la rue et enlevée en voiture par sa famille, selon une source policière.Forcée à rentrer au domicile familial situé dans un quartier excentré de Toulon, elle y subit des violences.Selon une autre source, proche du dossier, la jeune fille, maintenue par ses deux sœurs, âgées de 14 et 16 ans, a été corrigée par sa mère, âgée de 52 ans et de nationalité algérienne.

Cette dernière a, selon cette source, utilisé un couteau et marqué sa fille au visage, sur les deux joues. Avec la lame, elle a également tracé les lettres U, T et E sur le ventre de la jeune femme. Enfin, elle lui a glissé le couteau au niveau du sexe, lui faisant une légère entaille.

L’examen médical confirme ses dires
Dans la nuit du 4 au 5 novembre, la victime a finalement réussi à prendre la fuite et s’est présentée vers 01H00 au commissariat central de Toulon pour déposer plainte.Dans un premier temps, elle n’a évoqué que la séquestration et les marques sur son visage. Mais, le 6 novembre, accompagnée de son petit ami, elle est revenue pour une nouvelle déposition et a montré aux enquêteurs son ventre.

Selon la source proche du dossier, un examen gynécologique a confirmé ses dires, réfutant notamment l’hypothèse d’une automutilation. Une interruption totale de travail de cinq jours lui a été délivrée.

La mère et les sœurs en garde à vue
Le 7 novembre, sa mère et ses deux sœurs ont été interpellées et placées en garde-à-vue. Elles ont nié les faits mais, au terme d’un prolongement de la garde-à-vue, la mère a finalement reconnu avoir enlevé et séquestré sa fille.

Bon, pas beaucoup de commentaires, c’est sûr…

MAIS
1°) en quoi ce fait divers sordide est-il une information ? En quoi devrais-je être au courant ?
2°) pourquoi cela fait-il la une des JT ?????
3°) pourquoi le reportage parlait-il de VIOL par ses soeurs ?
4°) bonté divine, pourquoi ne parle-t-on que d’affaires de ce type touchant des MUSULMANS ? Je suis sûr qu’en cherchant bien, on doit facilement trouver un jeune homme de bonne famille ayant violé une copine à Neuilly au cours des 6 derniers mois, non ?
5°) Mais les journalistes réflechissent-ils (sic.) des fois au conséquences d’une telle couverture médiatique, aussi larmoyante, sur la population et son regard sur nos compatriotes musulmans ? (« Ah, les musulmans, quand c’est pas des terroristes, c’est des barabares ! « , « Tu vois Simone, on aurait du rester en 1962″ , etc)

Le pire, c’est que si on avait eu une vidéo, je suis sûr qu’ils l’auraient diffusé ces porcs (avec le « oulàlà, images terribles, éloignez les enfants » et bingo l’audimat)…