Pour terminer notre série « la civilisation progresse chaque jour »…

Arabie saoudite – Découvrir les 2 yeux, c’est indécent. Halal : Le niqab cyclope
niqab

Deux yeux perçant la noirceur du voile, c’est encore trop de séduction pour le Cheikh saoudien.

Bien que le niqab porté par certaines femmes couvre tout sauf les yeux, certains imams ont dénoncé ce vêtement comme trop révélateur !

Ils ont jugé que pour empêcher l’indécence et les clins d’oeil, les femmes devront porter de nouveaux niqabs qui ne découvrent qu’un seul oeil.

« De cette manière, si elles font un clin d’œil, on pensera qu’elles clignent des yeux », ont déclaré les imams.

Cheikh Muhammad al-Habadan dit que « montrer les deux yeux encourage les femmes à se maquiller les yeux pour être séduisantes ».

L’avenir de la femme ?
cyclope Ouvrir loeil et le bon...Cheikh Habadan, un religieux ultra-conservateur qui aurait une grande influence parmi les religieux saoudiens, répondait à des questions sur la chaîne de télévision musulmane par satellite Al-Majd.

niqab Ouvrir loeil et le bon...

Puisqu’on y est, je vous renvoie vers article très intéressant « Le voile en Islam – ce que dit le Coran ! », interview d’un spécialiste de l’Islam, le Professeur Mahmoud Azab, professeur titulaire d’islamologie à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (langues « O »). On y apprend entre autres que le Coran ne parle pas du voile, et appelle simplement les femmes à la bienséance…

AN : Comment le voile est-il évoqué dans le texte du Coran ?

MA : Le terme « voile » en français, celui que l’on porte sur la tête, est utilisé comme traduction du mot arabe « hijab ». Et du point de vue du linguiste, cette traduction est un glissement de sens. Le thème du hijab est abordé huit fois dans le Coran. Et pas une seule fois pour désigner l’habit dont la femme devrait se couvrir la tête. […]

AN : Vous nous dites donc que les musulmans qui utilisent le mot « hijab » pour désigner le voile qui couvre la tête des femmes commettent un contre sens ?

MA : Oui. Ils commettent un contre sens linguistique par rapport au vocabulaire coranique. Et les femmes musulmanes qui disent que le hijab est cité dans le Coran se trompent sur le sens du mot. Elles doivent comprendre le sens donné au mot. […]

MA : Vous avez probablement raison. Le Coran vise d’abord à la préservation sociale. Et dans cette lecture, il invite plus à la bienséance qu’à la pudeur avec sa connotation sexuelle, du moins lorsqu’il traite des habits. Mais les injonctions qui visent à la bienséance vestimentaire ne concernent pas que la femme ! Et c’est là une erreur majeure commise par les interprètes qui n’ont pas assez étudié. A chaque fois que le Coran parle de la tenue vestimentaire, il parle aux deux sexes.

Rappelons enfin cette citation truismique des Guignols :

Dieu n’est qu’une hypothèse et l’abus de religion peut nuire gravement à la santé

et celle-ci, jolie conclusion :

Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. – Albert Einstein

L’humanité progresse à grands pas : Maroc : un cheikh autorise le mariage des filles de neuf ans

Marier des fillettes dès l’âge de neuf ans? L’islam le permet, a répondu dernièrement le cheikh marocain Mohamed Ben Abderrahman Al Maghrawi, par une fatwa publiée sur son site Internet maghrawi.net. Intitulé «âge du mariage», cet avis religieux n’y est d’ailleurs pas allé par quatre chemins. Le corps d’une fillette de neuf ans lui permet d’avoir des rapports sexuels et de s’unir à un homme. D’ailleurs, le prophète Mahomet a montré l’exemple, a ajouté le théologien marocain. Aïcha, sa troisième épouse, avait six ans quand il s’est marié avec elle et neuf ans quand il a eu des relations sexuelles avec elle. Depuis, la polémique enfle au Maroc. C’est un appel à la pédophilie, crient des voix de plus en plus nombreuses. Ratiba, pédiatre à Casablanca, n’en revient pas.

« C’est de la folie. En Europe, de tels propos seraient condamnés par la justice. Mais au Maroc, les intégristes ont des pratiques d’un autre âge et on les laisse faire. »

Vers une crise des caricatures bis Si le sujet des mariages précoces dans le monde arabe est si chaud d’Alger au Caire en passant par Tunis, Casablanca ou Dubaï, il le doit aussi à la plume de l’Américaine Sheryl Jones. Dans son roman « Le Joyau de Médine », qui va paraître fin octobre à Londres, l’écrivaine raconte la vie d’Aïcha, l’épouse préférée du prophète de l’islam. Un coup de tonnerre digne de l’affaire des caricatures, a estimé son éditeur américain qui a refusé de se lancer dans l’aventure. D’autres pays hésitent à publier ce roman, basé sur des faits historiques sur la vie conjugale de Mohammed mais librement adaptés.

Et les frileux n’ont pas tort. L’éditeur anglais, Martin Rynja, a été la cible, d’un attentat au cocktail Molotov. Sur Internet, les salafistes promettent le pire à l’auteur et aux éditeurs. Pour eux, l’Occident crache encore une fois sur le prophète de l’islam. Leur vengeance sera sans limite, avertissent-ils en ajoutant que Mohammed avait montré l’exemple. Romancer sa vie avec Aïcha, qui malgré son jeune âge est considérée comme la « mère des croyants », et surtout accuser le Prophète de pédophilie est, pour les intégristes, une insulte suprême qui mérite la mort. Mourad Bekkouri a saisi la justice.

Cet avocat de Rabat, a porté plainte contre le cheikh marocain Al Maghrawi. « Je considère sa fatwa comme une atteinte aux droits de l’enfant et un appel au viol et à la pédophilie. C’est une remise en question de la “moudawana”, le code de la famille qui fixe l’âge minimum du mariage des filles au Maroc à dix-huit ans. » Face à la pression des progressistes, le roi Mohammed VI a fermé le siège de l’association de Mohamed Al Maghrawi à Marrakech, ainsi que ses maisons coraniques implantées partout au Maroc. Et le parquet de Rabat a ouvert une enquête judiciaire contre le « cheikh pédophile ».

Mais le problème reste entier dans le monde musulman. D’Egypte à la Jordanie, en passant par l’Arabie Saoudite ou l’Irak, la question des mariages précoces enflamme les foules et délie les langues. Le calvaire de Noyoud Nasser Au Yémen, le calvaire de Noyoud Nasser, 8 ans, qui avait osé demander le divorce deux mois après ses noces, a provoqué un tollé au-delà des frontières de la péninsule arabique. La fillette a accusé son ex-mari, de vingt-deux ans son aîné, d’abus sexuels et son père de mariage forcé. Une première dans ce pays où la loi n’impose pas d’âge pour une union. Et dont le parlement ne veut pas en fixer malgré la demande d’amendement de la loi déposée par un mouvement féministe yéménite. Il proposait que le mariage soit interdit avant l’âge de dix-huit ans.

Noyoud+Nasser Mariées à neuf ans ?Crédits photo : AFP

Vous pourrez lire son incroyable histoire ici

Autre histoire qui a défrayé la chronique : les noces d’un homme de soixante ans avec une fillette de dix ans en Arabie Saoudite. Quelques figures intellectuelles se sont indignées et ont demandé l’intervention du roi Abdallah pour empêcher cette union. Sans succès. La polémique a également rebondi au Bahreïn où le gouvernement veut fixer la majorité sexuelle à dix-huit ans. Mais il y a de la contestation. Les milieux islamistes purs et durs se contenteraient volontiers de quinze ans voire dix ans. Issa Al-Qassem, un ouléma du pays du Golfe, a ainsi affirmé : « Les musulmans doivent rejeter cette décision politique qui porte atteinte à leur Prophète. Nous devons rester libres de nous marier très tôt. »

Abd Al-Hamid Al-Ubeidi, expert irakien en loi islamique, abonde. Lui aussi fait l’apologie du mariage précoce en estimant que les filles musulmanes sont mûres plus rapidement que les occidentales. Il affirme dans l’un de ses prêches : « Dans des pays froids, comme la Russie, la Biélorussie, la Scandinavie, la Nouvelle-Zélande, le Canada, une fille ne peut atteindre sa maturité sexuelle avant vingt-deux ans. Chez nous, c’est beaucoup plus tôt à huit ou dix ans. » Argumentation stupide, peste Ratiba : « Si beaucoup de salafistes aiment se marier avec des mineures, des filles avec des dents de lait, c’est pour suivre les préceptes de Mohammed, disent-ils. C’est aussi pour mieux les “éduquer”, voire les dominer. Ils ne pourraient pas les manipuler de la même manière si elles avaient trente ans. »

Source Rue89

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 » A l’époque de Galilée, l’Eglise était restée beaucoup plus fidèle à la raison que Galilée lui-même. Le procès contre Galilée fut raisonnable et juste. « 

Paul Feyerabend cité par Monseigneur Joseph Ratzinger (futur Benoit XVI), 15 mars 1990.

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