Un article de http://www.bakchich.info

Envoyer des novices, virer des listes électorales des élus compétents, ne pas empêcher les cumulards. Les partis français ne font rien pour accroître l’influence de leurs élus au Parlement européen.

Comme les suisses ont des journalistes, un article fort intéressant du Temps

Les doutes grandissent sur la frénésie de réformes de Nicolas Sarkozy      

FRANCE. Le signe d’un volontarisme intact ou une fuite en avant destinée à masquer la fin de la «rupture»? Interrogations.

Et une réforme de plus, une! Vendredi, Nicolas Sarkozy a détaillé son projet de réorganisation des hôpitaux publics. La veille, il avait dû rassurer les psychiatres, déstabilisés par ses plans concernant la prise en charge des malades mentaux. Mercredi, il dévoilait une réforme de la procédure pénale, qui remplacerait le juge d’instruction par un «juge de l’instruction», chargé de superviser les enquêtes au lieu de les mener lui-même.

Passé les six mois frénétiques de sa présidence européenne, le chef de l’Etat a retrouvé le rythme des débuts: une annonce par jour, dans les domaines les plus divers et parfois improbables. On attend déjà la réforme du permis de conduire (mardi prochain), un mini-remaniement du gouvernement (peut-être mercredi) et des mesures pour restructurer la presse écrite (bientôt).

La stratégie est connue : il faut occuper le terrain, ne pas laisser l’opposition souffler, dicter en permanence son agenda. Sauf que, cette fois, la technique semble atteindre ses limites. Les médias français, dans l’une de ces analyses politico-psychologiques qu’ils affectionnent, se demandent si le président ne s’est pas lancé dans une fuite en avant, destinée à masquer le manque d’ambition et de direction des réformes.

Signe qui ne trompe pas: son vieil ennemi, Dominique de Villepin, est sorti de son silence hier pour pilonner la «dispersion» de Nicolas Sarkozy. «L’hyperactivité n’est pas suffisante, a déclaré l’ancien premier ministre. Il faut donc un président capable de hiérarchiser les problèmes et de se consacrer à l’essentiel. Faire des images, c’est une chose, mais je crois qu’on a besoin de temps en temps de se recaler à la réalité.»

D’autres observateurs ont noté que Nicolas Sarkozy a dû reculer sur plusieurs dossiers : l’assouplissement du travail le dimanche (repoussé) ou la suppression de postes de professeurs (limitée). Quant à la «rupture», thème préféré du début de mandat, elle s’est faite rare dans ses discours.

Officiellement, bien sûr, le président ne lâche rien. «La rupture, c’est la réforme, et la réforme, c’est la rupture», explique son porte-parole Franck Louvrier. Cette semaine, Nicolas Sarkozy a même revendiqué le terme d’«omniprésident» dont l’a affublé la presse: «Je préfère qu’on dise ça de moi plutôt que roi fainéant», a-t-il expliqué devant les parlementaires de son parti. Mais son intervention n’a guère impressionné l’assistance: «C’était très convenu», estime un proche d’un dirigeant de la majorité.

Le coup de mou de début d’année est un peu une habitude chez Nicolas Sarkozy. L’an dernier, une conférence de presse ratée, centrée sur le nébuleux concept de «politique de civilisation», avait précipité sa chute dans les sondages.

Aujourd’hui, la popularité du président est à nouveau en hausse. Mais la critique sur sa méthode n’a rien perdu de son acuité: «Le problème n’est pas de faire beaucoup de réformes et de les faire vite, mais de les faire avec intensité et résultat, estime Hervé Mariton, un député qui fait figure de dissident au sein de la majorité. Un certain nombre d’entre nous le disent depuis le début du mandat, mais ça s’est aggravé et nous sommes plus nombreux à le penser.»

La crise financière est une autre source d’inquiétude. Nicolas Sarkozy a remporté la présidentielle de 2007 avec un programme d’inspiration essentiellement libérale. Aujourd’hui, il professe un «retour de l’Etat» qui fait grincer des dents une partie de la droite. Elle craint de voir réapparaître un vieux travers français: le président promet de réformer drastiquement les politiques publiques, avant d’y renoncer et de multiplier les dépenses destinées à acheter la paix sociale, ce qui creuse les déficits et la dette.

Dans le jargon politique, cela s’appelle la «chiraquisation». C’est la menace qui plane désormais sur la suite du quinquennat de Nicolas Sarkozy.

 Sylvain Besson, Paris
Samedi 10 janvier 2009

 Bien analysé, non ?

Woerth prévoit un déficit de 79,3 milliards d’euros en 2009

Jusqu’ici, le déficit était chiffré à 57,6 milliards d’euros [NDR Non, mais ça ne fait que 37 % en plus !!!]. Mais le ministre du Budget y a ajouté les mesures du plan de relance. Un déficit à la mesure de « l’aggravation de la crise », justifie-t-il.

woerth CDG 36 : Mais on soccupe quand du déficit ??? Le déficit budgétaire sera de 79,3 milliards d’euros en 2009, a annoncé le ministre du Budget, Eric Woerth, mercredi 17 décembre à l’Assemblée. Un déficit révisé, sans précédent, qui inclut les mesures de relance devant être votées en janvier, a-t-il précisé. Jusqu’ici, le déficit était chiffré à 57,6 milliards d’euros.

Les dépenses du plan de relance

« L’aggravation de la crise et les mesures que nous avons prises pour y remédier nous ont donc fait passer d’un déficit budgétaire de 52,1 mds au moment du dépôt du projet de loi de finances (fin septembre), à un déficit de 57,6 mds après la prise en compte des nouvelles prévisions macroéconomiques », a rappelé Eric Woerth à l’Assemblée.

« Vous le savez, je présenterai en Conseil des ministres vendredi avec Patrick Devedjian (le ministre de la Relance) un collectif 2009, afin de traduire le volet dépenses du plan de relance », a-t-il dit aux députés.

Les derniers amendements au projet de budget, votés mercredi, ont pris en compte le coût, pour 9,2 milliards, du volet fiscal de la relance (doublement du prêt à taux zéro, remboursement accéléré des impôts aux entreprises…). Le volet dépenses, pour 9,3 milliards, figurera dans un collectif budgétaire pour 2009, présenté vendredi en Conseil des ministres et en janvier au Parlement.

« Ces chiffres, nous les assumons. Les dépenses serviront à financer de l’investissement qui soutiendra la croissance », a poursuivi Eric Woerth.

« Il faudra enfin tenir compte des 3 mds d’euros nécessaires au financement du Fonds stratégique d’investissement. En l’incluant, le déficit budgétaire se monterait alors à 79,3 mds d’euros », a-t-il conclu.

M. Fillon avait estimé, lors des annonces faites par M. Sarkozy, que le déficit se creuserait à 3,9 % du PIB en 2009, mais serait ensuite ramené à 2,9 % en 2010, 1,9 % en 2011 et 0,9 % en 2012, avec un retour prévu à l’équilibre en 2014.

La prévision de croissance, à l’origine de 1 % à 1,5 % en 2009, a également été revue à la baisse. La ministre de l’économie, Christine Lagarde, ne l’estime plus que dans une fourchette de 0,2 % à 0,5 %.

De son côté, le président socialiste de la commission des Finances de l’Assemblée, Didier Migaud, a estimé que le déficit budgétaire total (Etat, Sécu, collectivités locales) va frôler les « 100 milliards d’euros ». Soit près de 5% du PIB.

NOUVELOBS.COM | 18.12.2008

Ces chiffres sont juste… hallucinants !

Ils sont à replacer dans le contexte suivant

deficit CDG 36 : Mais on soccupe quand du déficit ???

dette CDG 36 : Mais on soccupe quand du déficit ???Merci à Lady Marwina.

Les perspectives sont donc sombres:

deficit CDG 36 : Mais on soccupe quand du déficit ???Source Lesechos.fr

manipulation CDG 36 : Mais on soccupe quand du déficit ???
On notera au passage l’objectivité du journaliste par le choix des échelles différentes pour la France (-3,9 %) et l’Allemagne (-0,2 %, soit juste 20 fois moins…). C’est bizarre, je pensais qu’ils avaient le même euro et achetaient le même pétrole les allemands…

deficit+2 CDG 36 : Mais on soccupe quand du déficit ???Et le mot de la fin pour Delize, qui a si bien résumé la situation :

Nicolas Sarkozy a rencontré le dalaï-lama en Pologne le 6 décembre 2008. « C’est la première fois que le président de la république, ou un président de la république française, reçoit publiquement sa sainteté le dalaï lama », met en avant Wangpo Bashi, représentant du chef spirituel bouddhiste.

C’était au départ une cérémonie prévue en l’honneur du 25e anniversaire du Nobel remis à Lech Walesa… C’est devenu une journée politique fortement ancrée dans l’actualité : Nicolas Sarkozy, invité à cette commémoration, en a profité pour discuter climat avec les chefs de gouvernement des neuf pays d’Europe centrale et orientale (lire ci-contre) et surtout pour rencontrer le dalaï-lama, invité comme d’autres Nobel aux côtés de l’ancien leader de Solidarnosc.

L’entretien a duré à peine une petite demi-heure. Pékin avait manifesté son mécontentement, la semaine dernière, en reportant son sommet annuel avec l’Union européenne puis en laissant se répandre les menaces de boycott de produits français. « Il faut gérer tout ceci avec calme », a déclaré hier le président français en veillant à « ne pas dramatiser » cet événement : « Les autorités chinoises savaient parfaitement que ce rendez-vous aurait lieu avant la fin de l’année. Je l’avais toujours dit. »

Au début de la rencontre, le dalaï-lama a posé sur les épaules de Nicolas Sarkozy le kata, la traditionnelle écharpe blanche tibétaine. Puis il a fait part au président français de ses « inquiétudes » à propos de la situation au Tibet. « Inquiétudes qui sont partagées en Europe », a commenté l’actuel président de l’Union en pesant ses mots pour ne pas en rajouter dans la brouille franco-chinoise : « Le dalaï-lama, a-t-il ajouté, m’a indiqué combien il avait soutenu mon voyage à Pékin pour les J.O. et combien lui-même avait souhaité que les Jeux olympiques soient un succès ».

L’indépendance du Tibet ? « J’ai toujours considéré qu’il n’y avait qu’une Chine. Que le Tibet en faisait partie. Le dalaï-lama lui-même ne plaide pas pour l’indépendance… Le monde a besoin d’une Chine ouverte, qui participe à la gouvernance mondiale. »

La réaction chinoise suite à la rencontre entre le chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, et le Dalaï Lama ne s’est pas fait attendre.

Le communiqué de l’Agence Chine Nouvelle condamne l’entretien entre Nicolas Sarkozy et le Dalaï Lama, qualifié d’approche opportuniste, imprudente et manquant de perspicacité sur la question du Tibet. « Un acte peu judicieux, ajoute encore ce communiqué, qui froisse les sentiments du peuple chinois et sape les relations entre la France et la Chine ».

sarko-dalai Rencontre Sarko et Dalaï-Lama
Merci à Tartrais – Visitez son site !
dalai-1-276x300 Rencontre Sarko et Dalaï-Lama
Merci à Christian – Visitez son site !

Sarah Palin vient de se faire pieger par des imitateurs Canadiens.

C’est à pleurer de rire :

http://www.justiciers.tv/

http://www.lefigaro.fr/elections-americaines-2008/2008/11/02/01017-20081102ARTFIG00046-quand-sarah-palin-se-fait-pieger-par-un-faux-sarkozy-.php

Toutefois, le sujet ici : mais que fait cette femme à ce poste ?

Exemple de la peoplisation : il « faut » une femme (mais pourquoi d’ailleurs ?), jeune, et bien entendu plutôt julie (si t’es un thon, vaut mieux faire de la radio…).

« La femme serait vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente. »Françoise Giroud, Le Monde, 11 mars 1983.

Grave erreur. On la désigne désormais uniquement parce que c’est une femme – ce qui n’est pas le cas pour les hommes, bien qu’ils soient en effet souvent incompétents…

La femme se retrouve ainsi « enfermée dans sa féminité », ce qui contredit le principe d’égalité des êtres… Et à force de nommer des incompétentes, on laisse ainsi s’opérer la démonstration de ce que « ben oui, vous voyez bien, une femme à ce poste, cela ne le fait pas… »

Aparté pour rappeler les fameux Principe de Peter « Tout employé tend à s’élever à son niveau d’incompétence » (je ne peux conseiller de lire le livre qui porte le même nom – à moins de 4 €, livraion offerte, il ne faut pas s’en priver…) et Principe de Dilbert « Les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes où ils risquent de causer le moins de dégâts : l’encadrement ». finisson plus sérieusement par la Loi de Parkinson, « le travail s’étale de façon à occuper le temps disponible pour son achèvement » – si vrai au quotidien…

« Françoise Giroud : Je crois aux traits masculins, la maîtrise de soi, la volonté de se dépasser, le goût du risque et du défi, comme je crois aux traits féminins, la compassion, la tendresse, la sensibilité. Mais en fait, aucun des deux sexes n’en a le monopole, ils appartiennent à l’humanité et les uns doivent tempérer les autres.
Bernard-Henri Lévy : La seule vraie question c’est: croyez-vous qu’il y ait une identité masculine et une identité féminine, et que ces deux identités soient fondamentalement séparées? Moi je le crois. C’est ainsi depuis la nuit des temps. (…) » Françoise Giroud, Bernard-Henri Lévy. Les hommes et les femmes. Paris: Olivier Orban, 1993.

pallin CDG 10 : Sarah Pallin, ou la déchéance des femmes en politique


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