Le procureur général de Pennsylvanie a lancé une procédure contre la société de recouvrement Unicredit basée à Erie. Le patron de la société avait trouvé une organisation imparable pour impressionner et faire payer les débiteurs.

Des employés de Unicrédit se présentaient habillés en uniforme de Shérif avec une fausse convocation pour une audience au tribunal. « Si vous ne venez pas, c’est la prison » disaient les faux shérifs aux débiteurs.

Les locaux de Unicrédit ont été transformé en un tribunal plus vrai que nature.

L’intérieur du bâtiment ressemble à une salle d’audience, une paire de portes en chêne avec des poignées en laiton et à l’intérieur le fauteuil du juge, la barre des témoins.

Le stratagème a très bien fonctionné au point que Unicrédit à même obtenu de certains débiteurs intimidés qu’ils révèlent notamment leurs numéros de compte bancaire. Le Bureau du procureur a demandé à un juge de geler les avoirs de l’entreprise.

Les flagrants délires de wall Street par Marc Mayor

Nouvelles révélations sur les procédures de saisie aux Etats-Unis : après les documents falsifiés par les grandes banques pour déloger des propriétaires de leur maison, une société de Pennsylvanie a poussé la mascarade encore plus loin. Unicredit America a apparemment fait construire un faux tribunal dans la ville d’Erie, en Pennsylvanie ; la société de recouvrement de dettes a fait les choses en grand pour son « Centre de résolution des dettes », sis au n° 1537 de la West Street.

Une fois que l’accusé a franchi les lourdes portes en chêne massif ornées de poignées en laiton, telles celles d’une vraie salle de tribunal, il découvre un bureau posé sur une estrade ; là, il s’attend à voir siéger un juge – effectivement, un personnage habillé en noir occupait cette place lors des pseudo-auditions. Les livres de droit posés sur des étagères derrière lui paraissent authentiques et renforcent, en tout cas, le caractère officiel du lieu. Face au « juge », deux bureaux sont installés, l’un pour la défense et l’autrepour le procureur ; une barre est prête pour les témoins, tandis qu’un espace pour les spectateurs a également été aménagé sur le côté de la pièce.

Bref, le passant se croit véritablement dans un tribunal ; c’est en tout cas ainsi que les employés d’Unicredit America appelaient ce bureau un brin particulier.Mais leur sens du détail ne s’est pas limité à la décoration intérieure, selon une plainte déposée auprès du procureur général local : un certain nombre de résidents d’Erie ont vu débarquer chez eux des individus qui, ressemblant à des assistants du shérif, sont venus leur remettre en main propre un document similaire en tous points à une convocation pour une audience. Ce qui a laissé supposer à ces résidents qu’ils risquaient d’être placés en garde à vue dans le cas où ils ne se présenteraient pas au vrai – faux tribunal.

Une fois sur place, les choses avaient tendance à se corser pour les malheureux clients d’Unicredit : les fausses auditions se déroulaient dans un climat d’intimidation, à seule fin de les forcer à payer immédiatement d’éventuelles traites en retard, à donner leurs coordonnées bancaires ou à céder leur bien à la société de recouvrement. Des collaborateurs d’Unicredit étaient parfois envoyés au domicile des « accusés » afin de récupérer un document ou de faire signer un engagement à rembourser leurs dettes par d’autres membres de la famille – bel exemple de dévouement au service du client ! Et tout ça dans le plus strict mépris des lois qui régissent le recouvrement de dettes.

Sur son site Internet, Unicredit s’engage à récupérer tout impayé « de manière professionnelle et orientée vers la performance », en recourant uniquement à des « professionnels certifiés de la finance, qui reçoivent une formation continue ». Une formation d’acteur, donc, en vue de se faire passer pour un shérif adjoint menaçant ou pour un juge intransigeant, afin de mettre les clients sous pression en usant du chantage et de la menace, bafouant ainsi les lois en vigueur et l’éthique. Bref, Unicredit est à la pointe de ce qui se fait à Wall Street.
Revenons en Pennsylvanie, où le procureur général a demandé que Unicredit America – qui n’a rien à voir avec le groupe bancaire italien – mette immédiatement fin à ses fausses auditions, que ses actifs soient gelés et que la société fournisse des informations détaillées sur ses comptes en banque, afin d’estimer quelle somme elle a encaissée grâce à sa mascarade.Pourquoi vous parle-je de cette affaire, alors que vous n’êtes en rien concerné ? Tout simplement parce que Unicredit America me semble une métaphore rêvée de la finance actuelle : tout y est faux.
De nos jours, le petit épargnant qui croit, en se rendant à sa banque, avoir affaire à un conseiller financier découvre que, en réalité, il est assis face à un commercial qui a des objectifs de vente et pour qui il n’est qu’un pigeon de plus juste bon à signer n’importe quoi. La personne chargée de la stabilité de la monnaie de référence mondiale prononce des discours dans lesquels elle évoque la possibilité de jeter de l’argent liquide sur la foule depuis un hélicoptère, afin de combattre une possible déflation ; en préparation d’un tel événement, elle fait tourner la planche à billets, comme dans l’Allemagne des années 1920 ou, plus récemment, au Zimbabwe.

Les autorités financières, censées mettre les escrocs sous les verrous, utilisent l’argent du contribuable qui les emploie pour permettre aux « banksters » de s’octroyer un bonus record chaque année, que ces derniers coulent le système bancaire ou non. Enfin, les médias, ce fameux « quatrième pouvoir », encouragent l’investisseur à acheter des actions juste avant que la bulle n’éclate, afin de les revendre au creux de la vague – leurs collusions avec les politiciens sont légendaires, mais, bien sûr, en public, il faut donner l’impression inverse.
Vous le voyez : comme dans le pseudo-tribunal d’Erie, tout, dans la finance actuelle, sonne faux. La responsabilité finale revient à l’actionnaire, qui croit pouvoir gagner de l’argent en Bourse sans jamais participer aux assemblées générales, ni voter. Conséquence logique : le management, qui, en principe, est à son service, se croit dès lors tout permis. Et que je m’octroie force bonus et parachutes dorés et que je recours à des méthodes d’affaires illégales comme Unicredit America…

La source et les liens :

Génial: UNICREDIT America, collecteur de dettes ici leur site, a convoqué des gens dans un faux tribunal, avec du faux personnel pour saisir les maisons, voitures. C’est DINGUE !! AU SECOURS !!! Tout est faux, y compris le mobilier, sauf les gens convoqués, et tout a été vendu ensuite aux hedge funds, banques étrangères, etc. Je ne sais pas si vous imaginez où ils en sont arrivés… A FABRIQUER DES FAUX TRIBUNAUX… Lisez ici Pittsburgh Channel et voyez la video de la télé régionale… Là on dépasse le cadre de tout ce qui a été vu, c’est l’information LA PLUS FOLLE, LA PLUS EXPLOSIVE EN 3 ANNEES DE REVUE DE PRESSE. Les banques ont détourné les lois, les politiciens, la vie elle même… Il y a même un faux sheriff au tribunal qui a pris les clés et papiers des voitures des gens… ENVOYEZ CET ARTICLE A TOUS VOS MAILS, JE VOUS LE DEMANDE, la démocratie est volée en ce moment sous nos yeux par les banques et leurs sbires, les collecteurs de dettes. Ici le lien sur l’affaire du ministère de la justice de l’Etat de Pennsylvanie.  Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2010